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Un travail « à peu près mécanique ». un terme ressurgit souvent dans le travail de marie ; machines de mots, machines célibataires, machines savantes éprises d'inutile, machines utopiques. Pour marie, il ne s'agit pas de savoir comment elle a pensé un outil, mais plutôt comment elle à rêvé cet outil : un mouvement de bascule qui invite à comprendre, une fois accompli, le dialogue que certains d'eux, qu'ils soient d'hier, aujourd'hui ou de demain entretiennent, ou bien invitent à instaurer, au final, une question de « points de vue » : et aussi de prises de vues, de captures de regards. Dans certains projets, on voit en effet évoluer un objet regardant, un oeil-caméra reproduire des mouvements propres au cinéma et à sa culture au sein d'un roller-coaster loufoque ; la machine à composer et à décomposer les films est soumise quand à elle à un lexique monté et décliné en symboles, rappelant la technique de la partition musicale dont marie nous livre une interprétation qui tient presque de l'obsession du détail et le désir d'épuiser l’œuvre ainsi décomposée, de fouiller en elle, comme pour y entrer toujours davantage.

 

Sébastien Quentin - 2016

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